jeudi 29 octobre 2009

Wool And The Gang & Golden Hook

Depuis qu'elle a découvert il y a presque un an Wool and the gang, la directrice n'a plus honte de son penchant pour les aiguilles. Wool is cooool, c'est Nadege Wintour qui le dit !
Mais c'est pour la directrice une lutte de chaque instant de faire accepter par son entourage son amour de la pelote. Activité impropable, désuette, aux résultats souvent incertains stylistiquement parlant : qu'importe, la directrice persiste et signe
She loves to knit ! (oui, en anglais, ça passe quand même mieux qu'en français...)

Ce que la directrice apprécie sur ce site, ce sont les sketch memos et les video tutorials : simples et efficaces, elles permettent de débuter aisément.
Mais quand la directrice voit les prix des fournitures et modèles proposés par WATG, elle en avalerait presque son porte-craie. Holy s*** ! Elle a beau aimé d'amour ces modèles, elle ne pourra lâcher 75€ dans un bonnet qu'elle devra tricoter elle-même que quand elle aura gagné deux échelons.
La directrice a quand même fait une wishlist qu'elle va transmettre à son secrétariat avec ordre de trouver le moyen de réaliser des succédanés de ces modèles, en attendant de pouvoir se les offrir :


Sur le même sujet, ce matin, en lisant les nouvelles du jour, la directrice a découvert Golden Hook et son concept : choisissez un bonnet puis choisissez la grand-mère qui le tricotera pour vous.

A première vue, ce concept peut paraître assez attirant par son côté décalé. Il a d'ailleurs été bien accueilli par la blogosphère. Pourtant, en lisant plus attentivement le détail du concept, la directrice a découvert ceci : "Golden Hook souhaite aider les retraités qui vivent mal de leur retraite en leur offrant un revenu complémentaire en exerçant une activité peu contraignante à leurs yeux : le tricot."
La directrice a fini par avaler son porte-craies pour de bon : au lieu de créer des emplois qui permettraient de financer des retraites dignes pour tous, cette entreprise, en "offrant" un revenu d'appoint à nos retraitées, sous couvert d'une" démarche d'équité, de service à la personne et d'innovation sociale" ne fait que participer à la destruction de notre système solidaire de retraite.

Le nouveau snobisme, demandait-on sur Elle.fr ? Non.
Nouveau cynisme, oui !


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